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Solutions de traitement des déchets à risques infectieux Linkedin

Focus sur un sujet sensible : la gestion des déchets et des pièces anatomiques dans les établissements de santé

Le traitement des déchets anatomiques constitue un enjeu majeur pour les établissements de santé et les laboratoires. Une gestion adaptée est indispensable afin de protéger la santé du personnel, de respecter la réglementation en vigueur et de limiter l’impact environnemental. Il est donc essentiel de bien distinguer les pièces anatomiques des déchets anatomiques, car leurs méthodes de traitement, de stockage et de transport diffèrent selon leur nature et leur niveau de risque.

Mais qu’advient-il concrètement des pièces anatomiques d’origine humaine, et comment leur élimination est-elle encadrée dans les établissements de santé ?

Pièces anatomiques d’origine humaine

Les pièces anatomiques d’origine humaine, définies par l’article R.1335-9 du Code de la santé publique, correspondent à des organes ou des membres facilement identifiables par un non-spécialiste. Cela inclut par exemple un bras, une jambe, un cœur ou un autre organe entier.

Ces pièces nécessitent une élimination rigoureuse pour éviter tout risque sanitaire et respecter la législation. Selon l’article R.1335-11 du Code de la santé publique, elles doivent être incinérées dans un crématorium autorisé, et ce hors des heures d’ouverture au public, afin de garantir la sécurité et la confidentialité. Le respect de ces règles permet également de protéger l’environnement, car les crématoriums autorisés sont équipés pour limiter les émissions polluantes et traiter les déchets de manière conforme aux normes environnementales.

En pratique, les pièces anatomiques doivent être stockées à une température contrôlée (0-5°C) ou congelées si elles ne peuvent pas être éliminées immédiatement. Leur conditionnement doit se faire dans des emballages rigides et étanches, homologués pour le transport, afin d’éviter tout risque de fuite ou de contamination.

Déchets anatomiques

Les déchets anatomiques regroupent des fragments de tissus, d’organes ou de membres non facilement identifiables par un non-spécialiste. Ils peuvent être solides, liquides ou mous, et inclure des prélèvements issus de biopsies, de ponctions ou d’interventions chirurgicales.

Ces déchets représentent un risque sanitaire significatif, car ils peuvent être infectieux ou contaminés. Pour cette raison, ils doivent systématiquement être orientés vers la filière DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux). Cette filière permet de conditionner, stocker, transporter et éliminer ces déchets de manière sécurisée, en respectant les normes légales et les bonnes pratiques de sécurité pour le personnel et l’environnement.

Cas particuliers

Certaines situations nécessitent une attention particulière. Par exemple les placentas, sauf lorsqu’ils sont utilisés à des fins thérapeutiques ou scientifiques, doivent être considérés comme des déchets anatomiques et dirigés vers la filière DASRI. Si l’établissement pratique un prétraitement par désinfection, il est essentiel de vérifier que l’excédent de liquide produit puisse être absorbé par les autres déchets à traiter, afin de limiter tout risque sanitaire et faciliter le transport et l’élimination.

La prise en charge des corps d’enfants décédés, des enfants sans vie et des fœtus est strictement encadrée par la circulaire du 19 juin 2009. Les établissements doivent s’assurer que ces corps soient manipulés avec dignité, stockés dans des conditions appropriées et transportés selon les protocoles autorisés, avec une traçabilité complète.

Principales étapes de gestion

La gestion des pièces et déchets anatomiques d’origine humaine suit plusieurs étapes clés, permettant de classer, conditionner, stocker, transporter et traiter les déchets en toute sécurité. Le tableau ci-dessous résume ces étapes en distinguant les pièces anatomiques identifiables et les déchets non identifiables :

Technologies et méthodes pour renforcer la sécurité du traitement

Pour les établissements souhaitant optimiser la sécurité et l’efficacité de la gestion des déchets anatomiques et DASRI, certaines technologies peuvent venir en complément des bonnes pratiques décrites précédemment.

Par exemple, les systèmes STERIPLUS™ et STERISHRED® de l’entreprise Tesalys permettent de broyer et stériliser les déchets directement sur site, réduisant ainsi le volume des déchets, éliminant les risques infectieux et facilitant la traçabilité.

Ces solutions constituent un exemple concret de mise en œuvre des bonnes pratiques, en garantissant que les déchets à risque sont traités de manière sécurisée et conforme à la réglementation, tout en limitant l’impact environnemental. Elles viennent renforcer le dispositif existant, mais ne remplacent pas l’application des étapes classiques de gestion : classification, conditionnement, stockage et transport restent essentiels.

Conclusion – Sécurité et conformité avant tout

La gestion des pièces et déchets anatomiques repose sur des étapes clés : classification, conditionnement, stockage et traitement final. Distinguer les pièces identifiables des déchets non identifiables permet d’adopter la filière adaptée : crémation agréée ou traitement DASRI sécurisé.

En appliquant ces bonnes pratiques et en utilisant des solutions innovantes comme celles de Tesalys, les établissements garantissent sécurité, conformité réglementaire et réduction des risques infectieux.

¡Ahora ya saben todo para una gestión segura y responsable de los desechos anatómicos!

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