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Coronavirus : l’Asie s’arrache les «lessiveuses» sanitaires d’une PME française

Le coronavirus continue de s’étendre avec un énorme problème collatéral : que faire des milliers de blouses de soignants, de masques, de compresses, de seringues, de tubes de prélèvements sanguins potentiellement contaminés lors des examens et des traitements? Plusieurs gouvernements, particulièrement en Asie, ont lancé des appels d’offres pour décontaminer les déchets médicaux.

Un besoin mondial auquel est en train de répondre une société toulousaine créée en 2012. L’entreprise Tesalys, qui compte 20 salariés et produit une centaine de « lessiveuses » sanitaires par an, est en train de finaliser plusieurs contrats avec le Viêt Nam, la Thaïlande, la Malaisie, mais aussi la Chine qui lui a commandé une trentaine de Stériplus.

Il s’agit d’une gamme d’appareils brevetés mis au point par Tesalys et vendus entre 50000 et 500000 euros. Capables de traiter entre 5 et 20 kg de matériaux en moins d’une heure, les cinq modèles de broyeurs-stérilisateurs ont déjà fait leurs preuves dans les hôpitaux d’une soixantaine de pays.

Des appareils à la technologie miniaturisée

Leur principe de fonctionnement est assez simple. « On met les déchets dans un sac ou un carton que l’on place dans la machine, détaille le président de la société, Miquel Lozano. Là, ils seront broyés et réduits en confettis avant de tomber dans une cuve à vapeur qui décontamine ces mini-déchets à 135 degrés. Les résidus inoffensifs peuvent être jetés dans le circuit classique des poubelles.

Il existe sept fabricants de décontaminateurs de déchets médicaux dans le monde. La société toulousaine se distingue par ses appareils à la technologie miniaturisée : faciles à monter, mobiles (modèles sur roulettes) et à faible encombrement (1,80 m de haut pour un mètre de côté, pour le milieu de gamme, et un poids frisant la tonne) qui permet le traitement des déchets sur place.

« Néanmoins, il faut du personnel spécialisé pour les installer, or se rendre en Chine aujourd’hui est quasiment impossible, admet Miquel Lozano. On envisage donc de tourner des vidéos pédagogiques et de mettre en place de la téléassistance. »

Car il faut aller vite. 50 machines sont déjà pratiquement vendues, « c’est la moitié de notre production annuelle. Mais nous pouvons tripler la production car l’an dernier nous avons construit une nouvelle usine près de Toulouse ». Face à cette forte hausse de la demande, Tesalys va embaucher une dizaine de personnes cette année et compte profiter de l’occasion pour installer sa marque sur le gigantesque marché chinois.

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/coronavirus-entreprise-tesalys-toulouse-prete-equiper-hopitaux-laboratoires-traiter-dechets-risque-1826534.html

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